On le sait, on manque en général de temps, celui qui désire écrire, comme les autres. Alors voilà 3 idées pour trouver le temps d’écrire. L’envie ne suffit pas toujours, même si elle est primordiale. Il va falloir se coacher un peu si l’on veut atteindre son but : écrire. J’enfonce des portes ouvertes, mais il faut parfois secouer le cocotier…
1. Je m’y mets.
Oui, je m’y mets. Cela paraît trop simple, et pourtant… C’est une décision à prendre, dès lors pourquoi ne pas profiter des vœux de début d’année ? Comme pour tout, le plus dur, c’est de s’y engager, de commencer. Vaincre ce qui nous retient (paresse ou autre) est le défi le plus haut à relever. L’idée ou l’envie est là, vague, mais on la met sans arrêt de côté. Il faut la stopper. S’imposer à elle, l’affronter. Elle peut paraître trop imposante, on la contourne, on reste sur nos habitudes, la facilité, on verra demain, etc. Et si le désir d’écrire n’est pas assez fort, ça demeurera une idée qui tourne autour de nous, et non nous-mêmes qui tournons autour de l’idée.
L’action débloque l’énergie. S’y mettre, même si l’on a la flemme, même si l’on ne se sent pas sûr, est systématiquement le meilleur moyen d’avancer. Décider c’est déjà trouver le temps.
Une fois qu’on y est, le mouvement entraîne le mouvement. C’est toujours plus facile qu’on ne le pensait. On peut se dire « allez, je me mets face à mon ordinateur (ou ma feuille) dix minutes » et aisément se retrouver deux heures plus tard à rédiger des lignes et des lignes.
Comment faire ? Vous êtes seuls maîtres à bord. Parfois, on s’inscrit dans des ateliers d’écriture, on entame un cahier, on ouvre un dossier, on achète un ordinateur, on tente quelques phrases au cours d’une journée.
Personnellement, je vous dirais d’aller faire un tour dans mon atelier d’écriture, Les passagers en écriture, et de piocher dans les consignes.
2. Deux soirs d’écriture.
Je sais, après une longue journée bien remplie, on a envie de se caler devant la télé pour se laisser emporter. C’est le plus facile, le plaisir est immédiat. D’autant plus quand l’on est accro aux séries de Netflix. Finalement, rester spectateurs ne nous fait guère évoluer. On prend du bon temps, oui, c’est une satisfaction à garder, mais toute activité où l’on souhaite progresser demande un effort. Si celui-ci est trop grand, on fractionne, on se donne quelques objectifs, petits, d’abord, puis de plus en plus importants. Écrire une lettre, une poésie, un texte, deux textes, trois, une nouvelle… Mais il faut se laisser le temps. Rien de mieux que de se fixer des jours ou des heures de travail comme si l’on se rendait à un club de sport ou à une leçon de piano. La répétition fait progresser.
On va donc appliquer la règle numéro 1, on s’y met. Et la règle numéro 2 : on fixe les heures. Le plus dur, c’est de décider et de prévoir son activité.
La décision tu prendras : le mardi et le jeudi (par exemple) deviendront des soirs consacrés à l’écriture. Une heure ou deux, peut-être trois quarts d’heure quand la fatigue s’avère trop intense. Mais oui, on éteint la télé deux fois par semaine ! Ce temps-là sera consacré à l’écriture ou éventuellement à la lecture. Il n’est pas forcément utile de se lancer des challenges, on peut le faire tranquillement, mais si cela peut vous aider, pourquoi pas (relire l’article sur les challenges).
On peut se contenter d’un soir, pour commencer, mais plus on pratique, plus c’est facile, plus on maintient l’enthousiasme. S’il y a trop de temps entre deux sessions l’enthousiasme peut s’éteindre.
Allez, chers passagers, fixez vos jours. Et commencez.
3. 15 minutes à la place des réseaux sociaux.
Quand on manque de temps c’est également qu’on ne le consacre pas à de bonnes choses. Les journées ne sont pas extensibles, si on les remplit trop, il ne restera forcément plus assez de moments pour ce qui pourrait paraître contraignant. Aussi, il est important de bien visualiser son quotidien et de noter ces moments perdus, gaspillés, qui pourraient être reconquis. Les réseaux sociaux ont sacrément mangé de notre temps disponible. Je le sais, quand j’ai dix minutes devant moi, je fais défiler les posts, alors que je me dis que je pourrais plutôt écrire. Les plus jeunes passent beaucoup d’heures devant leur smartphone. Au point qu’un nouveau mouvement est en train de naître aux États-Unis : certains adolescents prônent la baisse des écrans.
On pourrait concevoir qu’au lieu de rester quinze minutes à consulter ses réseaux, une fois dans la journée, on se laisse à la place quinze minutes pour écrire. C’est le créneau donné selon beaucoup de consignes d’écriture. Créer est également un moment de connexion à soi, au moment présent. Mon article sur la créativité pourrait vous aider. Les effets ne peuvent être que bénéfiques. Imaginez, au bout de 6 mois, si vous avez pris ne serait-ce que quatre fois par semaine le temps d’écrire 15 minutes. Cela fait une heure par semaine. Donc 24 heures pour six mois. En 24 heures, on rédige bien l’équivalent de 24 pages. Vous aurez accumulé un nombre de textes assez important pour éprouver de la fierté.
Le plaisir sera immédiat, mais également différé. Le plaisir du travail bien accompli. Investissez dans un cahier ou un carnet pour y collecter vos sessions d’écriture.
Conclusion :
C’est parti, on y va, on s’y met. On applique ces 3 idées pour trouver le temps d’écrire. Au pire, vous n’aimerez pas écrire, et ce ne sera pas grave, vous aurez essayé, expérimenté. On récapitule : on décide, on se laisse du temps, le soir par exemple, ou autre moment plus propice, et à la place d’une session de consultation des réseaux sociaux. Le tout est de considérer que vous vous impliquez dans une activité. Elle vous le rendra bien. Bon voyage, mes passagers.
Ho c’est un bon article ça !
Moi je nem’y mets que si je sais sur quoi écrire. Donc j’ai un tas de thèmes. Et je me dis parfois que je fais 5 mn et finalement j’y plonge plus longtemps 😄
Merci pour ce reboost de début d’année !
Oui, on a besoin de se recentrer !
Super article Florence! J’appliquais déjà certains de tes conseils, mais j’avoue que je ne fixe pas toujours des jours d’écrire. Je trouve que c’est une très bonne idée pour s’y tenir! Merci pour tes idées, cela va m’aider 🙂
La rigueur, toujours la rigueur. Même dans l’acte créatif !